La Chouannerie

La Chouannerie se confond souvent avec la guerre de Vendée ; on parle alors de Guerres de l’Ouest. Comme en Vendée il y a d’abord une résistance à la levée d’hommes et une réticence à l’égard de la constitution civile du clergé. Ici aussi prévaut la thèse du complot, que semblait confirmer le complot du marquis de la Rouërie avec son Association bretonne.

Domine la figure de Jean Cottereau, faux-saunier, condamné à mort par contumace pour homicide en 1780. Il est Jean Chouan, personnage à moitié fabuleux de l’insurrection de l’Ouest, mort en 1794 dans circonstances mal élucidées.

Les portraits suivants sont tous deux fantaisistes

 

 

 

 

 

 

1833

 

 

 

 

 

 

 

1840

Le mot de Chouannerie apparaît vraiment au cours de l’hiver 1793-1794. Elle rassemble différents chefs dont certains étaient avec les Vendéens pendant le printemps et l’été 1793. Un vrai chef politique se distingue, le comte Joseph de Puisaye (1755-1827), ancien fédéraliste normand.

On peut distinguer trois périodes:

a) De 1794 au printemps 1795, l’action des bandes chouannes restent désordonnées.

b) Après l’écrasement du débarquement de Quiberon, la guérilla s’éteind peu à peu  et le royalistes croient à la possibilité d’une conquête légale du pouvoir

c) dAprès le coup du 18 Fructidor ( 4 septembre 1797) la chouannerie reprend avec l’ancien émigré Frotté  (1766-1800) en Normandie.En voici le portrait posthume en 1822

 

 

 

 

 

 

 

L’arrivé de Bonaparte au pouvoir marque un coup d’arrêt. Frotté est pris et fusillé en 1800, Georges Cadoudal qui avait essayé de tuer le Premier Consul est à son tour exécuté en 1804.

Sur le camp de Jales et les insurrections du Midi :

http://ahrf.revues.org/1498

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